■ il était une fois ; un petit garçon qui a force de le vouloir finira par devenir un grand jeune homme séduisant, dont toutes les femmes seront folles et qui pourtant ne prêtera attention à aucune d'entre elle. Vous avez déjà vu le film "Billy Elliot" ? C'est mon préféré. Je trouve le petit garçon d'une tel finesse, poussé par une envie de vaincre tel qu'il en devient héroïque. Allant contre les lois intransigeante de son père, contre la volonté de puissance de son frère. Contre son propre destin finalement pour vivre pleinement une passion qui le pousse dans ces retranchement. J'aurai pu être ce petit garçon, à cela près que mon père n'a jamais voulu que je fasse de la boxe. Je suis né dans un quartier modeste de San Diego en Californie, dans une famille comportant trois enfants. Mes deux frères ainées, et moi. Mes parents étaient restaurateur tous les deux, mais ma mère était une passionnée de danse. Elle regretta toute sa vie de ne pouvoir avoir de fille, et pensait probablement qu'avoir uniquement une fratrie de garçons l'empêcherait de partager sa passion avec un de ces enfants, au moins. C'était sans compter sur moi, bien évidemment. Mes parents aimaient les prénoms ... Enfin, ils n'aimaient pas se casser la tête plutôt et me donnèrent le double prénom de Phillip Phillips Evans. Plus tard mes élèves m'appelleront affectueusement "Phil" et ce surnom deviendra aussi ma marque de fabrique en quelques sortes.

Ce qu'il y a de bien lorsque l'on né en Amérique, c'est qu'il n'est pas difficile de faire le métier que l'on souhaite le plus au monde en quittant les études. Après nous notre beau pays est doté d'école renommées dans le monde entier. C'est pourquoi j'ai voué ma vie à la danse, classique tout d'abord puis bien plus décalée. Le moderne Jazz devint à la longue ma matière de prédilection. Les années de lycées et d'universités furent les plus heureuses de toutes ma vie. Je rencontrais Jenny, la femme de ma vie. Puis Caroline, la seconde femme de ma vie. Shenae, Lorryn, Sunshine, Ella, Crystal ... que dire encore, j'étais tout simplement irrésistible, et aujourd'hui encore, alors que j'ai presque pris 1o ans, mon physique est toujours aussi fabuleux. Comment résister à ses boucle brunes aux reflets clairs, à ce regard envoutant et étrange, à ce corps d'athlète et surtout à cette extravagance affichées. J'aime me déguiser, et cela se retrouve dans mes chorégraphie. Certes, mes élèves ont parfois du mal à prendre leur costume et à les enfiler sans rechigner, mais je sais ce que je fais. Rien ne vaut une minijupe noir, et un haut rose à carreaux. Avec le bonne éclairage, ce sera tout simplement parfait. Je vois à chaque fois qu'elles sont presque dégoutées de danser avec moi, elles n'ont cependant pas le choix, mais finalement, avec les vidéos du travaille accomplie, elles n'ont qu'une hâte, revenir vers moi. Mais je n'en suis pas encore la. Je disais donc que j'étais un coureur de jupons. Enfin, ce n'est pas vraiment le bon terme, disons plutôt que j'aime les jolies choses. Les jolies filles.

Je me suis marié à 23 ans, avec une beauté sublime rencontrée dans l'université de danse de Californie à Los Angeles. Elle s'appelait Julietta, était italienne, et très raffinée. Encore aujourd'hui je me demande ce qu'elle m'a trouvée, mais ce fut les 3 ans les plus Rock de toute ma vie pour le moment. Elle était au moins aussi déjanté que moi et nous courrions les pubs tard le soir pour nous montrer déguiser en punk, ou en indiens. Je me souviendrais probablement toujours des regards des passants, mi-amusé, mi-admiratif. Et toujours il y avait cette envie en moi de devenir meilleur. De me faire connaitre et reconnaitre. De devenir le meilleur prof de danse que cette Terre n'eut jamais connu. Je ne sais pas ce qu'y m'a finalement décidé à venir porter un C.V a la fin de mes études dans cette école. Après tout elle n'était que trop connue pour qu'ils acceptent de me prendre moi, un avorton comme professeur de danse. Mais j'étais tout de même déterminé à donner le meilleur de moi même, et sous les encouragements de ma mère et de ma femme, je passais le concours de professorat. La réponse ne fut que trop longue à venir et me suffit à rendre ma douce chèvre.

L'annonce de divorce arriva dans ma boite aux lettres le même jour que ma lettre d'admission à l'école en tant que 'professeur de danse moderne jazz'. Je crois que ce jour fut le plus heureux de ma vie. Je ne regrettais pas même d'avoir perdue ma femme, j'avais réussi ma vie. Rien ne valait la fierté que je ressentis alors en apprenant à des jeunes des chorégraphie moderne des plus parfaites que je pus mettre sur pied. Maintenant cela fait presque 1o ans que je travaille auprès de vous, les jeunes. Les plus grand chorégraphe et danseurs de notre temps c'est moi qui les ais forgé. J'espère que vous excuserez mon accent d'américain. Après tout je suis attaché à mes racines. Je m'occupe de tous les niveaux depuis des années. Je ne sais pas encore qui aura la joie de m'avoir comme professeur pour le moment. Mais pour tous les règles restent inchangées, et je serais intransigeant :

• Pas de Chewing-gum en cours,
  
• Pas de grosses boucles d'oreilles,
  
• Tchate pas quand je parle,
  
• Écoute tous le monde,
  
• Donne toi à fond,
  
• Dans deux minutes sur est devant 3ooo personnes,
  
• Connait ton truc,
  
• Travaille à fond,
  
• Si tu connais pas tu vas faire 4o ooo Abdominaux,
  
• Sois toujours en cours, sauf si t'es mort
  
• Donne le meilleur et tu auras le meilleur.

Ce personnage est inspiré d'un homme réel, qui n'est autre que mon professeur de danse Jazz depuis 6 ans maintenant. J'espère qu'il vous plaira.